Je prends ma plume virtuelle pour vous parler de la pneumothorax primaire dont mon fils a souffert il y a peu.
Considéré comme bénine, elle n est pas moins impressionnante.
Tout s’est déroulé à la fin du diner. Tout d’un coup, mon fils, ado de 14 ans, grand et filiforme, se plaint de douleurs sur le haur du thorax gauche avec douleurs qui irradient le bras droit.
Tout de suite, j’ai paniqué en mon fort intérieur, surtout que ma formation traite des pathologies en ce moment. Le mot « infractus » cogne fort dans ma petite tête.
Après avoir appelé le 15, et sur leur recommandation, mon mari l’emmène aux urgences. Verdict : pneumothorax primaire. Ca arrive souvent chez les jeunes hommes filiforme. Rien à faire. Repos.
Avec mes études en naturopathie, je trouvais que c’était trop light. Heureusement j’ai la chance d’avoir une doctoresse homéopathe uniciste qui me demande de passer en consultation.
Elle prend le temps d’interroger mon fils, m’apprend la technique du « trente trois » pour sentir les vibrations dans la cage thoraxique … et c’est là que je découvre que les urgentistes n’avaient même pas pris le soin de l’osculter ! Bref.
Revenons au pneumothorax.
Tout d’abord un peu d’anatomie. Nos poumons sont recouverts d’une fine membrane constituée de deux feuillets séparés par une fine couche de liquide qui leur permet de glisser. Cette membrane s’appelle la plèvre.
Et lors d’une choc ou d’un traumatisme, la plèvre peut être lésée, laissant entrer de l’air entre les deux feuillets. C’est le pneumothorax.
Il en existe trois sortes :
- Primaire : spontanée et sans cause distingue. S’observe souvent sur des jeunes hommes grand et filiforme
- Secondaire : suite à des antécédents médicaux du sphère pulmonaire
- Traumatique : choc, plaie pénétrante…
Mon fils fait parti des cas primaires. Les lésions de la face viscérale de la plèvre seraient dû à l’éclatement d’une ou plusieurs alvéoles.
Pourquoi ce feu d’artifice ? Peut-être en lien avec une pic de croissance soudain et l’incapacité de certains fibres à faire face ?
Une manque d’hydratation et d’acides gras insaturées sont aussi des causes pouvant entraîner une manque d’élasticité des cellules.
Recommandations :
– repos pendant au moins 15 jours
– jusqu’àla fin de sa croissance, éviction de tout activité nécessitant le blocage de la respiration ou induisant des chocs / inversement du gradient pulmonaire.
– boire suffisamment
– consulter au moindre signe de toux
Du point de vue naturo, j’ai ajouté un massage matin et soir à l’huile essentielle de lavande pour soutenir la cicatrisation et réduire les éventuelles séquelles qu’une cicatrise peut laisser telles que manque d’élasticité, douleurs … et des ballades en famille pour calmer sa nature speed.
Le décodage biologique me parle beaucoup aussi. Et quand mon fils m’a décrit ses douleurs comme des coups de poings venant de l’intérieur, que « ça éclate », ça m’a fait tilt. Il était saturé, il étouffait.
Big brother a dû lire dans mon coeur car des articles traitant du CNV et de la coopération des enfants s’affichent sur mon fil d’actualité sur face-de-bouc le lendemain.
Je les partage avec mon mari qui le soir même, sans me consulter, propose aux enfants une reforme de nos relations en accord avec les conseils prodigués dans les articles. Je ne peux que le seconder et être admirative.
Depuis, nous avons allégé la pression que nous mettons sur lui par reproduction inconsciente de l’éducation que nous avons reçu mon mari et moi. Et l’ambiance est beaucoup plus sereine et joyeuse.
Cette crise a été un vrai wake-up-call pour nous deux. Et le coup de pied nécessaire afin de nous ramener vers une éducation plus sereine, basée sur la communication et la confiance.
Nous ne sommes pas nés parents. Nous apprenons à l’être et à devenir meilleur jour après jour.
un mouton sur la lune 